Les physalies sont des animaux étonnants. Ressemblant aux méduses, elles sont en réalité très différentes. Elles sont constituées d’une colonie d’organismes qui vivent ensemble et ne peuvent survivre séparément, indique le "National Geographic". La partie la plus visible de l’ensemble est en réalité un flotteur rempli de gaz, le seul élément facilement identifiable à la surface (photo). Les tentacules qui sont reliées à ce "corps" sont les principales ennemies des baigneurs. Elles sont en effet recouvertes de cellules venimeuses, qui permettent à la physalie de se nourrir en tuant des petits poissons et d’autres organismes. Pour l’homme, le danger n’est pas mortel, mais la douleur est terrible. "Les patients ont des échelles de la douleur qui sont pour la plupart supérieures à 7 sur 10. La douleur intense dure une à deux heures",explique Magali Labadie.
Des tentacules invisibles et qui se détachent !
Ce qui pose avant tout problème, c’est la longueur de ces tentacules venimeux. Généralement longs de 10 mètres, ils peuvent atteindre 50 mètres. "Les tentacules sont très fins. Un filament de 1,5 millimètre qui mesure 30 mètres, dans la mer, on ne le voit pas. Et la partie qui flotte peut être très loin. On se fait avoir",constate le docteur Labadie. Pour ne rien arranger, l’animal reste venimeux longtemps après sa mort. "Parfois, les tentacules se cassent et s’éloignent du flotteur. Il suffit d’une petite vague et il y a une personne tous les deux mètres qui est fouettée par un tentacule. Ça complique la prise en charge, car il n’y a jamais qu’un seul patient, il y en a toujours deux ou trois, voire dix ou quinze."
Dans un peu moins de 10% des cas, la piqûre entraîne des complications. "Le venin peut être responsable de signes généraux, à distance de l’envenimation. Des douleurs abdominales, des malaises, des douleurs thoraciques", précise Magali Labadie. En cas d’apparition de ces symptômes, un médecin intervient systématiquement. La plupart des patients peuvent repartir rapidement, mais certains nécessitent une prise en charge en hôpital. Toutefois, jusqu’à présent, aucun patient n’a dû être conduit en réanimation.
D’après Magali Labadie, la première "envenimation collective"sur le littoral aquitain remonte à 2008. Pour l’heure, aucun cas n’a été signalé au dessus de Lacanau. Mais le docteur Labadie rappelle que la présence de cet animal pourtant amateur d’eaux chaudes a été récemment signalée jusqu’en Irlande. Autant dire qu’il va désormais falloir compter avec le voisinage désagréable des physalies.
Lauren a été obligée de rester à l'intérieur du filet "anti-méduses" à Villefranche/Mer... Pas cool.
@ très vite. Bonne soirée et gros bisous. ♥♥♥♥